Après Popayan direction les sites précolombiens de
Tierradentro et San Agustin.
Les tops de la semaine
- Tierradentro, deuxième site précolombien de Colombie, à peine 10 touristes par jour, le rêve. Tierradentro est un site funéraire avec des tombes creusées dans la roche à plusieurs mètres de profondeur, surplombant des vallées toutes plus magnifiques les unes que les autres.
- L’excursion à cheval dans le site précolombien de San Agustin.
- Le voyage en bus dans un chiva, les bus colombiens en bois, chacun peints de façon unique. On a quand même l’impression que les suspensions aussi sont en bois mais c’est assez génial de faire le trajet dans ce bus avec la musique à fond. On ressort couverts de poussière par contre.
- Le grafiti des Farcs à San Andres, un village à côté du site de Tierradentro. Apparemment il ne faut pas s’aventurer dans les villages aux alentours, peu sûrs…
- Tierradentro, deuxième site précolombien de Colombie, à peine 10 touristes par jour, le rêve. Tierradentro est un site funéraire avec des tombes creusées dans la roche à plusieurs mètres de profondeur, surplombant des vallées toutes plus magnifiques les unes que les autres.
- L’excursion à cheval dans le site précolombien de San Agustin.
- Le voyage en bus dans un chiva, les bus colombiens en bois, chacun peints de façon unique. On a quand même l’impression que les suspensions aussi sont en bois mais c’est assez génial de faire le trajet dans ce bus avec la musique à fond. On ressort couverts de poussière par contre.
- Le grafiti des Farcs à San Andres, un village à côté du site de Tierradentro. Apparemment il ne faut pas s’aventurer dans les villages aux alentours, peu sûrs…
La surprise de la semaine, le trajet de Tierradentro à San Agustin
Déjà ça a l’air
compliqué sur le papier, il faut changer 2 fois de bus dans des bleds, bus qui
ne passe pas souvent et des routes très mauvaises. Quand c’est simple sur le
papier c’est déjà galère alors on se demande ce que ça va donner… et bien on n’a
pas été déçus !
- Le bus qu’on devait prendre est arrivé avec 1h de retard, normal… et complet ! On ne nous l’avait jamais fait celui là. En fait, ce qu’ils appellent bus est un 4x4 pick up. Il arrive fréquemment qu’il soit complet car il y a seulement 3 bus par jour de 15 places, et c’est le seul transport en commun des villages aux alentours.
- Heureusement, une famille de Bogota s’est retrouvée sur le carreau avec nous ! Du coup, c’était branle-bas de combat (la mère était inquiète parce qu’ils n’avaient presque plus de bouffe pour leur chienne de 2 mois). Ils essayent de faire venir un autre bus, ça ne marche pas, et du coup appellent pour réserver des tickets sur le pick up du lendemain 6h. Sympas, ils nous prennent des places.
- Le lendemain matin, on est déjà 10 personnes à attendre à l’arrêt de bus alors que le pick up n’en prend pas beaucoup plus. Et tout le village est là avec nous, c’est un peu l’attraction en fait. Nous ça nous a fait marrer hier, mais si on ne peut pas monter dans ce bus ça va commencer à être moins drôle. Les 2 abuelas du village (les petites vieilles sur le banc) sont là et indiquent que ce n’est pas parce qu’on a des tickets réservés qu’on monte dans le bus. Alors notre maman colombienne (adoptive) commence à s’activer, et les abuelas aussi. 45 minutes plus tard (et le bus toujours pas là de toute façon), le chiva arrive. Elles ont réussi à affréter un chiva pour le village, alors qu’il en reste moins de 1000 en circulation dans tout le pays, c’est magique (et super efficace les abuelas !)
- Hop tout le monde monte et c’est parti ! On croise juste après le vrai bus qui arrive, plein… merci le destin et les Colombiens !
- Le bus qu’on devait prendre est arrivé avec 1h de retard, normal… et complet ! On ne nous l’avait jamais fait celui là. En fait, ce qu’ils appellent bus est un 4x4 pick up. Il arrive fréquemment qu’il soit complet car il y a seulement 3 bus par jour de 15 places, et c’est le seul transport en commun des villages aux alentours.
- Heureusement, une famille de Bogota s’est retrouvée sur le carreau avec nous ! Du coup, c’était branle-bas de combat (la mère était inquiète parce qu’ils n’avaient presque plus de bouffe pour leur chienne de 2 mois). Ils essayent de faire venir un autre bus, ça ne marche pas, et du coup appellent pour réserver des tickets sur le pick up du lendemain 6h. Sympas, ils nous prennent des places.
- Le lendemain matin, on est déjà 10 personnes à attendre à l’arrêt de bus alors que le pick up n’en prend pas beaucoup plus. Et tout le village est là avec nous, c’est un peu l’attraction en fait. Nous ça nous a fait marrer hier, mais si on ne peut pas monter dans ce bus ça va commencer à être moins drôle. Les 2 abuelas du village (les petites vieilles sur le banc) sont là et indiquent que ce n’est pas parce qu’on a des tickets réservés qu’on monte dans le bus. Alors notre maman colombienne (adoptive) commence à s’activer, et les abuelas aussi. 45 minutes plus tard (et le bus toujours pas là de toute façon), le chiva arrive. Elles ont réussi à affréter un chiva pour le village, alors qu’il en reste moins de 1000 en circulation dans tout le pays, c’est magique (et super efficace les abuelas !)
- Hop tout le monde monte et c’est parti ! On croise juste après le vrai bus qui arrive, plein… merci le destin et les Colombiens !
Le flop de la semaine
Le parc national du Punacé, à côté de Popayan ou la
matinée de la loose. Pourtant sur le papier, cela est super. Le volan Punacé est
un des volcans actifs de la Colombie dont le sommet culmine à plus de 4500m et
dont l’ascension est possible en une journée, à condition de se lever tôt. Bon
ce serait dommage de ne pas y aller…
- Lever à 4h pour prendre le bus de 5h… dur dur
- Lever à 4h pour prendre le bus de 5h… dur dur
- Arrivée au refuge, on ne voit pas le sommet. Bon
ça peut toujours de découvrir… on part pour l’excursion !
- Trente minutes plus tard il commence à pleuvoir. Au bout d’une heure à peine sur les 5h d’ascension on est trempés jusqu’aux os et le vent nous déséquilibre déjà… du coup on se dit qu’à 4500m ça va être un enfer. Bref on rebrousse chemin, trempés sans avoir vu ce volcan.
- On trouve un bus tant bien que mal (après 2h d'attente). On est debout pour le trajet du retour, très pratique pour Aurel qui est plus grand que la hauteur du bus… et une c*** de colombienne dégueule sur le sac de Juliette. LOL il vaut mieux en rire, c’est nerveux de toute façon.
- Trente minutes plus tard il commence à pleuvoir. Au bout d’une heure à peine sur les 5h d’ascension on est trempés jusqu’aux os et le vent nous déséquilibre déjà… du coup on se dit qu’à 4500m ça va être un enfer. Bref on rebrousse chemin, trempés sans avoir vu ce volcan.
- On trouve un bus tant bien que mal (après 2h d'attente). On est debout pour le trajet du retour, très pratique pour Aurel qui est plus grand que la hauteur du bus… et une c*** de colombienne dégueule sur le sac de Juliette. LOL il vaut mieux en rire, c’est nerveux de toute façon.
Bon il y a des jours comme ça ! et puis ça nous fait
bien rire maintenant heureusement.
Quelques photos de cette semaine :
Parc National du Punace
Tierrandentro
Les tombes ou hipogeos
Ces hommes étaient de véritables architectes. Ils ont trouvé des emplacements au milieu de roche volcanique ultra dure et ont creusé ces tombes à la lumière naturelle (en utilisant l’inclinaison de la tombe par rapport au soleil et la réflexion de la lumière dans de l’eau). Une tombe pouvait prendre plusieurs années à construire.
Le chiva et le grafiti des Farcs
San Agustin, ses statues, ses chevaux
Les statues funéraires de San Agustin protégeaient les tombes. Taillées dans la roche volcanique, elles n'ont pas subi les outrages du temps. Bon, ça, c'est la version officielle des guide. Nous, on se demande franchement si certaines n'auraient pas juste été faites la semaine dernière tant elles semblent neuves (ok, bien restaurées dirons nous).
Excursion à cheval, une première pour Aurel, avec notre guide Carlos et Joana, une anglaise en voyage super sympa. Beau mais douloureux...
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