samedi 5 juillet 2014

25 juin 2014 - Jours 45 à 50 : Un petit tour dans le Top End, Kakadu National Park




Après un gros plein au supermarché pour une dizaine de jours, nous quittons la ville (glauque) de Katherine, direction Kakadu National Park puis Litchfield National Park au sud de Darwin, pour aller voir un peu à quoi ressemble ce Top End (le nom donné à la région par les Aussie) !

Premier stop : 5 jours dans Kakadu NP.

On a adoré :
- Se baigner dans les piscines naturelles en haut des Gunlom falls et dans la gorge au pied des Jim Jim falls.
- Se promener dans les immenses gorges des Jim Jim falls et se sentir tous petits…
- La croisière sur les Yellow Water et Alligator Rivers pour voir des crocos, des oiseaux, encore des crocos, et le coucher de soleil…
- Les vues d’ensemble du Top End du haut de Nourlangie et Ubirr, sur les falaises rouges d’Arnhem land, et le « wet land » (terres inondables) vert vif de Kakadu.
- Les légendes aborigènes derrière les peintures sur les roches rouges.
A l’origine, tous les oiseaux étaient blancs et un serpent gardait le secret du feu pour lui, alors les oiseaux mangeaient cru. Un jour ils en ont eu assez et ils décidèrent d’aller voler le feu au serpent. Ils essayèrent chacun leur tour, en se camouflant comme ils pouvaient. Ce fut finalement l’hirondelle qui réussit, mais le serpent failli l’attraper, ce qui explique pourquoi sa queue est séparée en 2. Et voilà !

Insolite ! 
Aperçus sur la route dans le parc :
- Un buffle sauvage qui nous barrait la route
- Un sanglier qu’Obelix aurait mangé avec plaisir
- Un aigle qui s’envolait avec un serpent entre les serres

Quelques photos sur la route...


Les rois du monde en haut des Gunlom falls






On se croirait presque dans une piscine à débordement…





Les termites géantes à côté du 4*4 qui mesure 2,30m de haut avec la grille de toit… Petites mais costaudes ces termites !
Le « fire management » : chaque année les terres sont brulées à la fin de la saison des pluies pour plusieurs raisons – brûler les herbes sèches pour laisser la place à une herbe belle et verte qui attirera les kangourous et autres animaux pour mieux les chasser ensuite, éviter les gros incendies en brûlant les herbes régulièrement.
Cette pratique exercée par les Aborigènes depuis bin longtemps avait été interdite dans les Etats du Victoria et du New South Wales. En 2006, des énormes incendies ont ravagé le Victoria et les rangers ont remis le « controlled fire » à l’ordre du jour. CQFD.
Et pendant ce temps là, Aurel joue de la guitare.




"Art rock" : Les peintures murales de Nourlangie
A droite des kangourous et des petits bonhommes.
A gauche une divinité, "l'homme électrique" avec des fils électriques qui relient sa tête avec son corps, et des marteaux au niveaux des coudes et des genoux. Quand le monsieur commence à danser, il provoque les gros orages, parfois électriques, de la saison des pluies !


Les Aborigènes peignaient sur les murs des refuges dans lesquels ils s'abritaient pour se protéger de la pluie et/ou de la chaleur.


L'homme électrique et sa soeur... Paraitrait qu'il y a une histoire d'inceste derrière.



Vue sur Nourlangie Rock




Croisière dans les Yellow water river et l’Alligator rivers. Bon c’est un Américain qui a donné son nom à cette rivière, et de loin il a cru voir des alligators. Il n’a pas été vérifier de plus près (et on se demande bien pourquoi..). Il s’avère qu’il n’y a pas d’alligators en Australie, « seulement » des crocodiles…
Lorsque les crocodiles se déplacent dans l'eau on ne les voit pas ou à peine. Ils peuvent rester jusqu'à 4h sous l'eau car leurs battements descendent à 4 pulsations par minute... Comme dirait le guide, c'est quand on les voit pas qu'ils sont le plus dangereux !




Les crocodiles se reposent, avec pleins de petits poussins tranquillement à leurs côtés, trop petits pour intéresser le gros croco !





Lumières du soir sur la rivière, sous l’œil perçant des Sea eagles qui se demandent bien ce qu’il vont manger ce soir.







60km de piste rouge plus tard et 1km d’escalade sur les rochers, nous voici aux Jim Jim falls ! Gorges rouges avec des falaises de plus de 300m de haut, on se sent petits…



Avant l'effort rien de tel que des petits pancakes pour se mettre en jambe.
Kakadu c'est un peu LE territoire des crocos... donc on n'a pas le droit de se baigner sauf dans certains endroits bien précis où même là, il y a des pièges à crocos, comme en bas à droite. Rassurant n'est ce pas ?!


Pendant la saison sèche, seul un petit filet d’eau tombe de la falaise. Dans une eau rafraichissante à 16 degrés, nous avons nagé jusque sous la cascade. 
Les falaises vues d'en bas.



Des rangers racontent les légendes aborigènes à Ubirr, des histoires de grand dad, great grand dad, great great grand dad and sisters... Bref, a long time ago, quand la Tasmanie était reliée au continent. 
Il était une fois le Rainbow serpent (serpent arc en ciel, un des personnages clés de la civilisation aborigène) qui était dérangé par les pleurs d'une petite fille. Or, il ne fallait pas déranger le repos du Rainbow Serpent ! Pour localiser la petite fille, le serpent se dressait haut dans le ciel, et à chaque fois, il créait soit un étang, soit les lits des rivières au fond des gorges... Un jour il trouva la petite qui pleurait toujours, mais on n'a pas bien compris ce qui était arrivé à la gamine, désolés... problème de son ! En tout cas, c'est comme ça que le relief de Kakadu et Arnhem a été formé, et c'est le plus important de l'histoire finalement.



Certaines des peintures ont plus de 20 000 ans, et maintenant on parle même de 50 000 ans, ce qui fait de la civilisation aborigène la plus ancienne civilisation existante encore aujourd’hui.
A gauche, le X-ray barramundi, trop stylé !
En haut à droite, le Tigre de Tasmani, espèce aujourd'hui éteinte.



Ubirr


Vue d’en haut d’Ubirr, sur les plaines inondables, sous l’eau 6 mois de l’année pendant la saison des pluies.




On the road…


Et voilà, en prime nous avons passé la barre des 8 000 km, 8 253 km exactement avant de prendre la route pour le Litchfield National Park.

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