Après notre grosse semaine vers Exmouth, il est temps de reprendre la route direction Perth, car l’heure tourne… arrivée prévue à Sydney dans 1 mois ½ et la route est encore longue.
Nous profitons de nos dernières journées de soleil,
chaleur, mer turquoise, terre rouge car nous nous approchons à vitesse grand V
de la moitié sud de l’Australie, beaucoup plus fraiche à cette période de
l’année (le plein hiver…).
On a adoré :
- Dormir sur la plage ou presque à Shark Bay, une des
réserves de l’Australie avec des lamantins, requins et tout le tintouin.
- Repasser dans
des paysages plus « européens », collines vertes à perte de vue,
petits champs de fleurs colorées… un grand bol d’air frais après 2 gros mois de
terre rouge et d’air sec (même si on a adoré).
- Les couchers de soleil rouge sang plusieurs soirs
d’affilé
- Notre rencontre avec un architecte retraité ! Et
notamment la discussion sur la construction d’un nouveau terrain de rugby en
Australie qui a un plus gros budget que la construction du viaduc de Millau
(sans prendre en compte la monnaie, le coût du travail, l’inflation…). Bref l’Australie c’est hors de prix c’est le monsieur qui le dit et
depuis qu’on est en Western Australia on ne peut que être d’accord…
Incroyable camping seuls au monde face à la mer turquoise
à Shark Bay.
Silhouette shots à Shark Bay.
Reflets du ciel à Shark Bay.
Une des fameuses Shell beach (il y en a plus de cinquante en Australie !) – La baie d’Hamelin
(qui doit son nom à un botaniste français qui est venu par ici) est 2 fois plus
salée que l’océan indien, et les seuls organismes qui peuvent y vivre sont des
coques (d’où une plage entièrement composée de coquillages, jusqu’à 15m de
profondeur !) et des méduses… Bon par contre on a testé la flottaison dans
l’eau, rien à voir avec la Laguna Cejar au Chili, impossible de se mettre en
position Lotus !
Les stromatolithes, qui aiment bien l’eau salée
aussi : ce sont parmi les plus vieux organismes vivants de la planète, qui
ont contribué à créer l’atmosphère… on ne dirait pas comme ça hein ?!
La carrière de coquina, des coquillages amalgamés et
collés ensemble. Les premiers colons dans la région n’avaient pas beaucoup de
ressources naturelles à portée de main, ils ont donc utilisé la coquina, dans
laquelle ils ont découpé des blocs, pour construire les maisons. Malin lapin.
Pour la postérité, un des premiers postes télégraphes de
Western Australia, qui a tout de même été ouvert jusque dans les années 80.
Lumière du soir
Lever du soleil au camping à gauche, et coucher de soleil
à droite. Dur dur la vie…
Dernier stop avant de passer dans le sud, les dernières
gorges du voyage, celles de Kalbarri cette fois-ci.
Le Z-bend - la gorge a une forme de zigzag.
La window
Les fleurs sauvages à perte de vue, les paysages
redeviennent verdoyants, un vrai bonheur.
La côte au nord de Perth, plus protégée par la barrière
de corail, un petit air d’Atlantique.
Coucher de soleil rouge sang au camping – (sans trucage).
Le lac rose, vraiment rose (sans trucage non plus).
En 1 journée, nous changeons complètement de
paysage ! Presque aussi soudain que la pluie lorsque Kad Merad passe la
limite du Nord Pas de Calais (Bienvenue chez les Chtis pour ceux qui ne se
souviendraient pas de cette scène mémorable…). La terre redevient blanche (et
non rouge), l’herbe verte (et non jaune), les baobabs sont remplacés par des
chênes et autres arbres feuillus… et puis de temps aussi : les nuages
deviennent plus fréquents et on perd une (bonne) dizaine de degrés.
Et voilà, nous repassons officiellement dans la moitié
sud de l’Australie 80 jours environ après l’avoir quittée, 16 700 km après
avoir quitté Sydney !
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